Le foirail de Keur Massar est suffisamment approvisionné en moutons pour la tabaski . Certains acheteurs estiment que les bêtes coûtent chères. Mais les vendeurs dégagent cette opinion en touche. Selon eux il est hors de question de bazarder les animaux qu’ils ont entretenus depuis plusieurs mois.
De leur point de vue le prix d’un mouton est en fonction de son âge, son embonpoint et de sa râce. En clair les deux parties se doivent de marchander. C’est la loi de l’offre et de la demande.
Le vendeur de souligner que chacun peut disposer d’un mouton équivalent aux moyens financiers dont il dispose.
El Hadji Mambaye Bilal Diouf, un homme de tenue à la retraite s’occupe du gardiennage et de la sécurité des lieux, en attendant l’arrivée des forces de défense et de sécurité dans quelques jours au moment de la grande affluence.
Pour l’instant aucun cas de vol n’est à déplorer et aucun faux billet n’a encore été détecté dans l’enceinte du foirail où tout semble marcher comme sur des roulettes.
Des foyers lumineux ont été posés par les autorités qui ont également mis en place des toilettes mobiles de même que quatre (04) bornes fontaines.
Néanmoins les éleveurs se plaignent de la cherté du foin acheté à quatre mille francs (4000) F le sac et l’aliment de bétail à trois cents francs (300) F le kilogramme.
Mamadou Wathy