FONCTION PUBLIQUE :LE PIT ACCUSE DIOMAYE ET SONKO DE BAISSE DE SALAIRES ET APPELLE LES SYNDICATS À LA LUTTE 

Le Parti de l’Indépendance et du Travail du Sénégal, PIT alerte sur un grave danger qui guette les agents de la fonction publique sénégalaise,dont la baisse des salaires au lendemain des législatives de novembre 2024.

Sur ce, fidèle à son engagement constant en faveur des intérêts des masses laborieuses et des couches populaires, le PIT-Sénégal a ainsi  exhorté le mouvement syndical à la vigilance et à la mobilisation. Comme en 1994, il s’agit de faire barrage au projet de baisse des salaires et des pensions. Le slogan « Touche pas à mon salaire ! » doit devenir, dès à présent, le cri de ralliement de tous les travailleurs désireux de défendre les acquis obtenus de haute lutte par des générations de travailleurs »,signe le PIT.

Le PIT,refuge  qu’ après des années de farouches luttes syndicales  que les acquis de revalorisations salariales  des agents démotivés ,sous-payés  soient remis en cause.

Pour rappel :  les agents de la fonction publique ont connu une augmentations substantielles de salaire allant de 30 à 40%, à partir de février 2022. Celles-ci ont d’abord bénéficié aux enseignants, puis aux autres corps de la Fonction publique.

« En effet, le nouveau régime, pris de court par une crise soudaine des finances publiques dont il est le principal responsable, semble envisager de s’attaquer aux salaires des agents de l’État. Sous prétexte de rationalisation des finances publiques, la masse salariale est désormais dans le collimateur des plus hautes autorités de l’État. Depuis plusieurs mois, celles-ci accusent cette masse salariale de croître de manière incontrôlée. Pour preuve, le Président de la République, dans son allocution du 12 septembre 2022, a évoqué « une évolution incontrôlée de la masse salariale » alors que quelques jours plus tôt, lors du Conseil des Ministres du 28 août, il était question du « polissage de la masse salariale ». Un ton qui avait déjà été donné en mai dernier par le Premier ministre Ousmane SONKO, lors d’un Conseil interministériel sur les examens et concours, au cours duquel il affirmait que « le système de rémunération dans la Fonction publique a été déstructuré depuis 2000, en raison d’une gestion démagogique ». Il avait d’ailleurs ajouté qu’« il est temps d’ouvrir une discussion sérieuse et sincère pour assainir cette problématique ».À la lumière de ces déclarations publiques, il est désormais clair que la baisse des salaires et des pensions dans la Fonction publique est une option sérieusement envisagée comme « stratégie de redressement des finances publiques ». Il ne resterait qu’à en définir les modalités et à choisir le moment opportun pour une telle mesure, dont les conséquences sociales seraient bien entendu »,  décrit le PIT.

Selon  le Parti de l’Indépendance et du Travail du Sénégal, « Les législatives du 17 Novembre 2024 ne constituent ainsi qu’un frein temporaire à l’application de cette décision.

À l’évidence, affirme -t-il « un tel choix antisocial s’inscrit dans la logique de régimes politiques qui, cyniquement, considèrent les salaires des travailleurs comme de simples variables d’ajustement, rappelant tristement les années douloureuses des Politiques d’Ajustement Structurel (PAS) ».

 Pour le PIT-Sénégal, «  une telle mesure n’est pas inéluctable. Les travailleurs et leurs organisations syndicales peuvent et doivent se mobiliser, se mettre en ordre de bataille et défendre résolument leurs acquis. », avertit -il.

IMS

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *