La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a rendu public ce Vendredi 31 Décembre son rapport annuel. Sur ce ,45 journalistes et professionnels des médias avaient été tués dans l’exercice de leurs fonctions en 2021, et la plupart d’entre eux ont trouvé la mort en Afghanistan,précise la FIJ.
Ces chiffres enregistrés en 2021 confirment une tendance montrant que les professionnels des médias sont le plus souvent tués pour avoir dénoncé la corruption, les crimes et les abus de pouvoir dans leurs sociétés, villes et pays, selon la FIJ.
Sur ce la FIJ précise que c’est le bilan le plus bas depuis 30 ans, lorsque la FIJ a commencé à publier des rapports annuels en 1991, sur les journalistes tués dans des incidents liés à leur activité, avec 65 décès relevés en 2020, selon les chiffres de la Fédération.
La FIJ, qui représente environ 600 000 professionnels des médias à travers le monde, a indiqué que 33 des victimes ont été tuées lors d’assassinats ciblés.Les 45 victimes ont été tuées dans 20 pays, dont 9 en Afghanistan, 8 au Mexique, 4 en Inde et 3 au Pakistan,souligne le communiqué de la FIJ sur son rapport annuel .
« Les 45 collègues que nous avons perdus à cause de la violence, cette année, nous rappellent les énormes sacrifices que les journalistes du monde entier continuent de faire dans l’intérêt public », a déclaré le Secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger.
« Nous leur sommes encore redevables, ainsi qu’à des milliers d’autres qui ont payé le prix le plus lourd », considérant que « le seul honneur approprié, à la cause pour laquelle ils ont sacrifié leur vie, doit être la poursuite inlassable de la justice », a -t-il ainsi confié .
La Fédération internationale des journalistes a indiqué que 2. 721 journalistes avaient été tués, à travers le globe, depuis 1991.
AGI