Le réalisateur burkinabè Dani Kouyaté a remporté samedi l’Etalon d’or de la 29-ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), pour son film “Katanga – La danse des scorpions”,.
Il devient ainsi le troisième réalisateur burkinabè à inscrire son nom au palmarès de l’étalon d’or derrière Idrissa Ouédraogo en 1991, pour « Tilaï », et Gaston Kaboré en 1997, pour « Bud Yam ».
Ce long métrage dramatique de 1h53min raconte et retrace la réalité du pouvoir vécu sous nos yeux par nos dirigeants.
Dani Kouyaté, fils du grand cinéaste Sotigui Kouyaté, s’inspire de la célèbre pièce Macbeth de William Shakespeare pour montrer comment le pouvoir peut rendre fou.
Au début, Katanga est un homme honnête, fidèle à son roi. Mais sous l’influence de sa femme, il finit par céder à l’envie de régner.
« Si toi tu refuses le pouvoir, je n’ai jamais vu un soldat qui ne rêve pas d’être roi », lui lance Pougnéré sa femmes Peu à peu, cette ambition le dévore et il se transforme en tyran, prêt à tuer et à trahir pour garder le pouvoir.
Tombé dans la soif du pouvoir, Katanga devient un tyran manipulé ,sous la faiblesse de sa femme il passe à des exécutions fait régner la violence et la violation des lois .
Ce film « Katanga, la danse des scorpions »,ne rappelle -t-il pas quelles pages de la vie politique Burkina avec Thomas Sankara, les coups d’État successifs et l’insurrection populaire?
Fervent acteur engagé à l’éveille des conscience ,Dani est à son deuxième œuvre après Sya, le rêve du python sorti en 2002.
À travers Katanga, la danse des scorpions,il cherche à faire retenir nos dirigeants au « pouvoir de la raison « plus qu’au » pouvoir du pouvoir » afin de faire de l’Afrique qui a trop connu de violations,violences,coups d’Etat un continent apaisé,sur et développé.
AGY