Après ces deux gigantesques explosions faisant au moins,150 morts, 5.000 blessés Mardi.
Ce Vendredi, le Président Michel Aoun s’est exprimé.
Il a rejetté l’idée d’une enquête internationale,piste proposée par le Président Français Emmanuel Macron qu’il a reçu au palais le Jeudi.
Pour le chef de l’État libanais, l’enquête internationale risque de compromettre toute la vérité sur ce dossier : « diluer la vérité».
Sur ce il affirme avoir «personnellement» demandé à Emmanuel Macron: «de nous fournir des images aériennes pour que nous puissions déterminer s’il y avait des avions dans l’espace (aérien) ou des missiles» au moment de l’explosion mardi. «Si ces images ne sont pas disponibles chez les Français, on demandera à d’autres pays», a précisé le Président Michel Aoun.
»Il est possible que cela ait été causé par la négligence ou par une action extérieure, avec un missile ou une bombe », a déclaré le chef de l’État pendant un entretien avec des journalistes retransmis à la télévision.
L’explosion du port a été provoquée par un incendie dans un énorme dépôt de nitrate d’ammonium,selon les autorités.
Outre le nitrate d’ammonium, le procureur militaire a quant à lui évoqué la présence de «matériaux hautement inflammables et des mèches lentes» selon un communiqué.
De l’autre côté le Hezbollah sous les commandes de Nassan Nasrallah nie tout implication à ces explosions de Beyrouth.
«Je nie totalement, catégoriquement, qu’il y ait quoi que ce soit à nous dans le port, ni entrepôt d’armes, ni entrepôt de missiles (…) ni une bombe, ni une balle, ni nitrate» d’ammonium, a martelé Nassan Nasrallah, le chef du Hezbollah dans une allocution télévisée ce vendredi.
Ainsi pour le Chef de l’État,Michel Aoun , désormais il est temps de faire face à la paralysie dont est victime le régime politique libanais.
«Nous sommes confrontés à une révision de notre système basé sur le consensus car il est paralysé et ne permet pas de prendre des décisions qui peuvent être mises en œuvre rapidement: elles doivent être consensuelles et passer par plusieurs autorités», s’est exprimé le Président Michel Aoun.