Dakar, capitale de la francophonie scientifique : une ouverture sous le signe de l’engagement et de la souveraineté du savoir

La 19e Assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), couplée à la 5e Semaine mondiale de la francophonie scientifique, s’est ouverte ce lundi à Dakar sous le haut patronage du Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye.

Devant plus de 600 congressistes venus de 60 pays, le chef de l’État a réaffirmé avec force l’importance de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation comme leviers de souveraineté, d’inclusion et de transformation sociale. Citant Cheikh Anta Diop, il a rappelé que « la science est toujours chargée de sens » et que l’Afrique doit investir massivement dans l’autonomisation de ses savoirs.

Une francophonie en mouvement

Le Recteur de l’AUF, le professeur Slim Khalbous, a salué la mobilisation exceptionnelle des ministres, recteurs, chercheurs et étudiants présents, soulignant que « la francophonie scientifique est un idéal à réinventer face aux défis du multilatéralisme et de la neutralité du savoir ». Parmi les priorités évoquées : la valorisation des publications scientifiques francophones, le renforcement du réseautage intra-francophone, la diplomatie scientifique, et l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.

Le Sénégal, pilier de l’intégration scientifique régionale

Le Président Faye a mis en lumière les réformes engagées dans le cadre de la vision Sénégal 2050, notamment la transformation numérique de l’enseignement supérieur, le lancement du premier satellite sénégalais, et le développement de l’économie numérique. Il a également salué les projets portés par l’AUF, tels que « Entreprendre » et « Mobilité urbaine durable et emploi », qui répondent aux préoccupations de son gouvernement. Au-delà des discours, cette Assemblée générale marque un tournant stratégique pour la francophonie scientifique. Elle invite à repenser les coopérations, à valoriser les langues nationales dans la recherche, et à placer la jeunesse au cœur des politiques publiques. « Le savoir n’a de sens que s’il est au service du progrès humain », a conclu le Président, ouvrant officiellement les travaux de cette semaine décisive pour l’avenir de la francophonie universitaire.

MMS

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