« Non, à la violence et au harcèlement en milieu professionnel.Oui, pour une ratification urgente et prioritaire de la convention 190 », C’est sur cet appel lancé cet après midi à KEUR Madia par Madame Aïssatou Diagne que le COSEF,Conseil Sénégalais des femmes ,s’engage en première ligne de la bataille pour la ratification de la convocation C190 sur le travail descend.
Le COSEF qui milite en faveur d’un espace de travail sûr,saint et équitable pour tout travailleur appelle ainsi les autorités à agir pour une « ratification urgente « de la C190.
Car ,précise la présidente du COSEF -DAKAR PLATEAU,Madame Aïssatou Diagne ,« ratifier la convention 190, c’est affirmer notre engagement collectif à bâtir une société plus juste, plus inclusive et plus protectrice des droits humains ».
C’est pourquoi affirme -t-elle: « Avec l’Etat, nous devons accélérer cette ratification, le COSEF, conseil sénégalais des femmes se met au premier rang pour le combat, car les femmes sont les premières victimes de violences et d’harcèlement »
Au côté de la COSA ISP/SÉNÉGAL ,le COSEF soutien la campagne populaire de ratification de la C190 lancée officiellement ce jour à Dakar:« au nom de la présidente nationale, Seynabou Mbaye , avec l’ensemble des membres du COSEF, nous vous assurons notre engagement et notre implication active pour conduire ensemble cette campagne populaire de ratification, afin de faire adhérer toutes les parties prenantes, y compris les femmes et les jeunes filles, par des campagnes de sensibilisation à travers les différentes régions du Sénégal » , a-t-elle laissé entendre.
Dans cette dynamique,elle a lancé « un appel à toutes les forces syndicales, la société civile et l’Etat pour porter ensemble le plaidoyer et au-delà la campagne populaire pour la ratification rapide de la convention 190 de l’OIT ».
« Les violences dans le milieu professionnel doivent être combattues sous toutes ces formes, les travailleurs doivent vivre dans un mode de sécurité, d’équité, d’harmonie et de paix sociale, la ratification de cette convention doit donc être notre priorité à tous », signe -t-elle.
AGI