CORONAVIRUS : De la nécessité d’un filet de sécurité pour les travailleurs du spectacle vivant

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C’est un fait ! Le coronavirus gagne du terrain au Sénégal et ne peut laisser personne indifférent.
Comme la plupart des travailleurs évoluant dans l’informel, les artistes et techniciens du secteur du spectacle vivant en général, ceux des métiers de la musique en particulier, s’apprêtent à vivre des moments particulièrement inquiétants : annulation des spectacles et suspension des déplacements professionnels en série.
Nous invitons tous nos collègues à respecter les consignes de précaution.
Nous saluons les mesures nécessaires et incontournables prises par le Chef de l’Etat le samedi 14 Mars 2020.
Nous magnifions l’initiative du Ministre de la Culture et de la Communication d’inviter les artistes de tous bords à jouer leurs partitions dans la sensibilisation des populations aux risques liés à la propagation de la maladie. Nul doute que ces artistes s’engagent déjà et s’impliqueront de manière durable comme ils savent si bien le faire quand il s’agit de participer à un effort national.
Mais force est de constater que ces mêmes artistes tant sollicités ne bénéficient d’aucun filet de sécurité pour faire face aux conséquences dévastatrices de cette épidémie de coronavirus :
 Nous alertons sur les conséquences de la baisse d’activité due à celle de la fréquentation des espaces de spectacles ;
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 Nous proposons à l’Etat la mise en place d’un fonds de solidarité pour assurer à minima les revenus des travailleurs et travailleuses de nos métiers ;
 Notre secteur manquant cruellement de statistiques, nous invitons toutes celles et tous ceux qui sont confronté(e)s à ces problèmes à nous adresser les témoignages de leur situation afin de nous permettre d’évaluer l’impact de cette crise sans précédent au Sénégal.


Fait à Dakar le 16 Mars 2020 Pour le Comité Directeur Le Président

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