La lutte contre l’évasion et la fraude fiscales reste un des défis majeurs pour l’émergence économique de nos Etats et également pour l’épanouissement de l’intégration sous régionale.
Ainsi pour reluire le volume des échanges entre les deux pays frères,le Sénégal et la Gambie unissent désormais leurs forces et lèvent les barrières fiscales qui constituent de « sérieuses menaces avec lesquelles les États se trouvent confrontés, face à l’exigence de préservation de leur assiette fiscale »,a expliqué le ministre Abdoulaye Daouda Diallo.
Après la volonté manifeste des deux chefs d’Etat à ce sentier crutial au service de l’émergence économique des deux pays, ce lundi 7 Mars, à dakar ,le ministre des finances et du budget du Sénégal ,Abdoulaye Daouda Diallo et son homologue gambien , Mamburay NJIE, ont procédé à la signature de « conventions fiscales ».
Des lors,l’imposition de la double fiscalité sur le dos des citoyens et investisseurs gambiens et sénégalais tombe.
Ce faisant,le Sénégal et la Gambie contribuent à sécuriser leurs assiettes fiscales : »les conventions fiscales ont également pour objet de prévenir la fraude et l’évasion fiscales internationales, qui sont évolutives, multiformes et complexes » a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo ,ministre sénégalais des finances et du budget.
« L’ objectif principal sera l’attractivité de nos deux pays d’abord pour nos opérateurs nationaux et, ensuite, pour l’investissement privé étranger » ,a-t-il souligné .
Selon toujours le ministre des finances, Abdoulaye Daouda Diallo , « la fraude oblige à accroître les taux appliqués aux revenus des contribuables honnêtes, et par conséquent, rend difficile le consentement volontaire à l’impôt. Ainsi, pour répondre à une telle exigence, les conventions fiscales prévoient une procédure d’échange de renseignements et une assistance au recouvrement,a -t-il précisé.
AGI