´´Maïssa, un an de parcours sur autant de récits engagés et audacieux, portés par des autrices-réalisatrices qui font entendre leurs voix singulières dans un secteur encore largement dominé par les hommes’´
Dédié à la promotion du leadership et à la création au féminin dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique de l’Ouest,le Fonds Maïssa ,un an après son lancement est à « 15 projets » financés.
A ce jour, six (6) projets ont été finalisés et neuf (9) sont en cours de production à l’image d’une ,
– Une si longue lettre, adaptation du roman de Mariama Bâ;
– Coura et Ouleye, film de fiction sur le parcours initiatique deux sœurs dans la tradition sérère,
– Le Journal d’une Femme Chèvre, documentaire sur le combat d’une femme face à la violence du patriarcat,
– Et la writer’s room de séries aux points de vue 100 % féminins.
Les lauréates issues de six pays , Sénégal, Gambie, Mauritanie, Cap-Vert, Guinée et Guinée-Bissau. sont :Fagamou Ndiaye, Awa Gueye, Azata Soro, Babetida Sadjo, Aida Badji, Binetou Faye, Angèle Diabang, Kalista Sy, Iman Djionne, Samira Vera-Cruz, Aminata Ndoye, Marta Manga, Diana Cissé.
Le fonds Maïssa vise à créer des conditions concrètes d’accès à la production et à la visibilité pour les femmes, tout en renforçant des récits qui leur ressemblent, et contribue à réduire les inégalités femmes-hommes . Il a été mis en place grâce au soutien de l’ambassade de France au Sénégal.
L’actrice et réalisatrice française Aïssa Maïga marraine du Fonds Maïssa a témoigné de son soutient en faveur de la promotion du leadership féminin dans le cinéma.
Déterminée ,ambitieuse et imbue des valeurs d « transmission, exigence artistique, liberté de création, égalité des chances et sonorité », elle s’est dite fière des lauréates qui ont fait siennes ces valeurs .
C’est dans cette dynamique qu’elle a salué le potentiel de ces femmes qui magnifie -t-elle ont présenté des projets pertinents en cohérence avec la vison du Fonds.
AKD