Dans sa quête de lutter contre la pauvreté, le chômage des jeunes ,le changement climatique…, la Banque Mondiale a réussi à lever marge de la 21e reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA) «24 milliards de dollars de contributions ».
« Grâce à la puissance inégalée de l’effet de levier de l’IDA, ces 24 milliards généreront un total de 100 milliards de financements abordables, ce qui constitue la plus importante mobilisation de fonds dans l’histoire de l’IDA »,s’est félicité le président du Groupe de la Banque Mondiale,Ajay Banga.
Ces fonds seront déployés pour soutenir les 78 pays qui en ont le plus besoin, a confié le président Ajay Banga.Les principaux secteurs cibles sont: « la santé, l’éducation, les infrastructures et la résilience climatique ».Ils serviront globalement à « stabiliser les économies, de créer des emplois et de jeter les bases d’un avenir meilleur » ,a rassuré le président Banga, avant d’ajouter ils donneront aux nations les moyens de faire face à « un monde incertain et de libérer tout leur potentiel ».En effet,selon le président du Groupe de la Banque Mondiale la 21e reconstitution IDA ne concerne pas seulement les ressources, mais aussi la manière dont nous les mettons en œuvre. Au fil des ans, le cadre opérationnel de l’IDA est devenu de plus en plus complexe, il compte plus de 1 100 critères et indicateurs différents. Si tout cela partait d’une bonne intention, une telle complexité nous a souvent ralentis et a lourdement pesé sur ceux que nous accompagnons.
Au cours de ce cycle de reconstitution, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires pour rationaliser les opérations de l’IDA et nous avons réduit de moitié le nombre de critères requis, qui se limite désormais à 500 »,a -t-il expliqué.
En 60 ans d’existence, « 35 pays sont parvenus à se passer du soutien de l’IDA, et beaucoup sont aujourd’hui de généreux donateurs qui contribuent en retour pour que d’autres puissent prospérer », a déclaré le président Banga.
Partenaire vital pour les pays les plus pauvres du monde,l’IDA offre des « financements abordables, sous forme de prêts à taux d’intérêt faible ou nul et de dons, pour des pays dont les possibilités de financement sont limitées ».
Durant la dernière décennie l’IDA a déployé 270 milliards de dollars dont 179 milliards pour l’Afrique et 85 milliards de dollars pour l’action climatique.
ADK