Dans le cadre de sa bataille de libération du journaliste Pape Alé Niang , la CAP a tenu ce mercredi 7 Décembre à la maison de la presse Babacar Touré son deuxième Conseil des médias.
Pape Alé Niang ,sous mandat de dépot depuis le 9 Novembre doit être entendu ce vendredi 9 Décembre.
Face a cette procédure, la CAP signe un boycotter des activités du gouvernement, suvi également d’ une journée sans presse. « Cette semaine, il est prévu une action non-conventionnelle. Et quand je parle d’action non-conventionnelle, c’est une action d’éclat, qui nous amènerait probablement en prison et nous n’avons pas peur de la prison », a laissé entendre Ibrahima Lissa Faye qui précise que personne ne peut ébranler les journalistes. « Personne n’arrivera à nous intimider. Il faut qu’ils le sachent. Ils n’ont qu’à préparer les prisons, les élargir s’il le faut, mais nous sommes prêts à aller tous en prison », signe.
Cette semaine, il est prévu d’aller vers un mot d’ordre de boycott des activités gouvernementales. Nous allons mener les démarches nécessaires pour pouvoir le faire. Nous n’écartons pas une journée sans presse », a-t-il ainsi précisé.
Pour Momar Diongue, Pape Alé Niang doit obtenir une liberté provisoire après son interrogatoire dans le fond. Sinon, poursuit -il « On n’exclut pas le boycott total et intégral de toutes les activités du gouvernement. Nous n’excluons pas non plus une journée sans presse parce qu’aujourd’hui, nous estimons qu’à travers Pape Alé, c’est toute la presse qu’on voudrait bâillonner. Nous sommes mobilisés, nous restons à l’écoute de ce qui se fera vendredi à l’issue de son audition », signe Momar Diongue.
IMS