50 ans après la disparition ,du héro de l’indépendance en Guinée, Amilcar Cabral, revisité en profondeur.
Selon ,ce communiqué parvenu à dépêche afrique , un« Symposium international organisé conjointement par le Laboratoire de recherches sur les Institutions et la Croissance (LINC) de l’UCAD, le Laboratoire de recherche en Sciences économiques et sociales (LARSES) de l’Université Assane Seck de Zinguinchor (ASZ), le Laboratoire d’économie appliquée et modélisation (LEAM) de l’Université Amadou Matar Mbow (UAM) et l’Association sénégalaise de philosophie (ASEPHI) » marquera ce cinquantenaire.
Ainsi du 19 au 21 janvier 2023 à l’Université Assane Seck de Ziguinchor,« 46 communications » seront dirigées par de brillants chercheurs, intellectuels et universitaires pour marquer cette commémoration ,selon le texte reçu.
« Modèle d’homme d’État qui a su concilier la théorie et la pratique », Amical Cabral doit être aujourd’hui « re- copié, suivi » par nos chefs d’Etats.Ce colloque offre ainsi une grande opportunité pour changer ensemble le destin de l’Afrique ,de nos nations : sa « mémoire et sa contribution dans presque tous les domaines du savoir : économie, politique, éducation, culture, etc,provenant de 10 pays (États-Unis, Canada, France, Nigéria, Cap-Vert, Guinée Bissau, Gambie, Sénégal, etc.) »,seront rendus publics annonce le communiqué reçu.
Combattant de la liberté Amilcar Cabral s’est fortement illustrer pour « le respect de la dignité de l’homme noir, le rôle incontournable de la jeunesse dans le développement du continent, la place déterminante de la femme dans la stratégie de développement des pays libéré du joug colonial et la culture comme pilier de l’œuvre de reconstruction nationale ».
Né le 12 Septembre 1924 à Bafata, dans l’est de la Guinée Bissau, Amical Lopes da Costa Cabral était un homme politique de la Guinée Bissau et des îles du Cap Vert, à l’époque sous domination portugaise. Connu sous le pseudonyme de Abel Djassi, il est le fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du CapVert (PAIGC), formation politique qui va amener les deux pays colonisés par le Portugal à l’indépendance.
Amilcar Cabral sera assassiné le 20 Janvier 1973. Selon l’histoirien Elikia M’Bokolo dans un article paru dans Jeune Afrique en ligne du 06 février 2018, « l’assassinat de Cabral à Conakry le 20 janvier 1973 est évidemment l’œuvre de la Pide, la police politique portugaise. S’y sont trouvés mêlés des membres et des proches du PAIGC ». L’historien précise dans cet article que « Cabral avait été assez lucide pour insister sur la nécessité, pour les cadres de la révolution, presque tous issus de « la petite bourgeoisie », de lutter contre leurs propres faiblesses, « la lutte la plus difficile » : « trahir la révolution ou se suicider comme classe ». Certains de ses proches ont choisi de « trahir la révolution » et de participer peu ou prou à son assassinat ».
AGI