Tensions socio-politique au Sénégal :Le Président d’Africajom Center,Alioune Tine,tire sur la sonnette d’alarme et invite les acteurs politiques au dialogue.
« De mon point de vue, on assiste de plus en plus à une criminalisation de l’opposition », a dénoncé le président de Africajom Center,Alioune Tine qui a travers la société civile s’est fait distingué dans la brave lutte contre le projet du « ticket présidentiel de Wade ,et le troisième mandat en 2012.
Face à la » chasse aux sorcières » déclarée à l’opposition ,la confiscation des droits ,des libertés ,le président de Africajom Center ,Alioune Tine regrette que des » questions politiques » soient transférées en justice.
« Vous avez des questions politiques que vous transférez au palais de la Justice », regrette-t-il.
Sur ce,il a condamné , »les arrestations de journalistes, d’activistes et même de la société civile », situation qui entacherait selon lui notre démocratie. Ainsi avertit-il « Si le Sénégal s’effondre ça va être la catastrophe pour toute la sous-région. » Alioune Tine pour la stabilité du pays a appelé les « leaders politiques du pouvoir et de l’opposition à engager le dialogue politique »,car précise – t- il , « les problèmes politiques doivent trouver les solutions politiques et pas toujours par la judiciarisation. »
Sur la question du 3e mandat le Président d’Africajom center a souligné les conséquences désastreuses que cela peut engendrer « nous parlons des coups d’État militaires et il y a d’autres qui parlent de putsch constitutionnel. Ce dernier, crée aussi beaucoup de dégâts, d’insécurité que le putch militaire », a-t-il soutenu.
Sur ce ,il a invité la CEDEAO à agir pour le respect de la limitation du nombre de mandat:' » la CEDEAO doit entendre l’appel de Dakar sur la nécessité d’inclure dans le protocole additionnel la limitation des mandats à deux. »
Le Président de Afrikajom center, Alioune Tine, s’exprimait en marge de clôture du Colloque sur : « Repenser l’Etat de droit et les Transitions Démocratiques en Afrique : Crise de l’Etat de droit, de la démocratie, du suffrage universel et de la sécurité en Afrique de l’Ouest » .
ADK