« La reprise économique en Afrique subsaharienne a connu un coup d’arrêt brutal », c’est ce qui ressort du rapport du Fonds Monétaire International ,FMI sur « les perspectives économiques régional ».
L’ an dernier, fait constater ladite production ; »l’activité a fini par rebondir, ce qui a porté la croissance du PIB à 4,7 % en 2021″.
En revanche, « en 2022, la croissance devrait ralentir fortement de plus de 1 point de pourcentage, à 3,6 % indique la Source ».
« En effet, le ralentissement de l’économie, un resserrement des conditions financières et une hausse spectaculaire de l’inflation à l’échelle mondiale se propagent à une région déjà éprouvée par une série ininterrompue de chocs. Le renchérissement des produits alimentaires et de l’énergie pénalise les populations les plus vulnérables de la région, tandis que la dette publique et l’inflation se situent à des niveaux inédits depuis des décennies, selon FMI.
Dans ce contexte, affirme ,le Fonds Monétaire International , et devant le peu d’options qui s’offrent à eux, de nombreux pays sont poussés sur la corde raide.
Les perspectives à court terme pour l’Afrique subsaharienne sont extrêmement incertaines, sachant qu’elles sont liées à l’évolution de l’économie mondiale et que, sur le plan intérieur, plusieurs pays sont confrontés à une situation sociopolitique et sécuritaire délicate, précise-t-il.
Dans cet environnement difficile, Le Fonds Monétaire indique que , les dirigeants doivent surmonter des crises socioéconomiques urgentes dès qu’elles surviennent, tout en s’efforçant aussi de réduire les facteurs de vulnérabilité face aux futurs chocs, ce qui renforcera la résilience. « À terme cependant, une croissance de qualité s’avérera indispensable pour la stabilité et la prospérité de la région, et les mesures prises devront créer les conditions d’une reprise durable, ce qui aidera les pays à se mettre hors de danger », a -t-il ainsi fait savoir.
IMS.