ACCUSÉ DE DÉGRADATION DE BIENS PUBLICS ,SONKO FACE À UN TROISIÈME PROCÈS

Après le face à face judiciaire avec l’actuel ministre du tourisme Mame Mbaye Niang qu’il a accusé de détournement de fonds publics du projet PRODAC , l’affaire de salon de massage sweat beauté, un nouveau marathon s’ouvre pour l’ex leader de l’ex parti PASTEF en prison depuis fin juillet 2023.

Inculpé pour« vol, attentat et appel à l’insurrection ,Sonko doit vitre le 3éme épisode de ses procés judiciaires .

Face à la presse ce 24 Aout,les avocats de l’Etat ont annoncé une saisine du juge par l’agent judiciaire, constitué partie civile sur les « dégradations » de biens publics lors des manifestations.

« Par lettre en date du 07 août 2023, l’agent judiciaire de l’Etat a informé le juge d’instruction de sa constitution de partie civile dans les procédures ouvertes contre Ousmane Sonko, Juan Branco et d’éventuels complices ou co-auteurs. Un pool d’avocat chargé de défendre les intérêts de l’Etat du Sénégal a également été mis sur pied pour se constituer dans ces procédures et toutes autres concernant les dégradations, pertes, les préjudices infligés à l’Etat du Sénégal dans ce contexte », a laissé entendre ,Me Anta Mbaye.

Cette constitution de partie civile de l’Etat « trouve sa pertinence dans les dispositions de l’article 2 du Code de procédure pénale selon lesquelles, l’action civile en réparation du dommage causé par toute infraction, appartient à tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement causé par l’infraction », a-t-elle précisé.

« Au cours des différentes manifestations, des saccages et pillages, des biens publics ont été la cible » des manifestants en soutien à Sonko. « Ces biens, estiment-ils, ont une forte valeur sociale » et concernent le « transport, alimentation, carburant, réseau électrique, distribution d’eau » qui ont été « endommagés ou complètement détruits » ,a fait constater le pool d’avocats de l’Etat.

« Cet état de fait a des conséquences très néfastes sur notre économie nationale avec un fort impact négatif sur les politiques économiques. L’Etat se réserve le droit d’évaluer l’étendue du préjudice souffert du fait de ces agissements et ne ménagera aucun effort pour rendre effectif la réparation du préjudice subi », a promis le collectif

PiB

 

 

 

 

 

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