Après un mandat d’arrêt international lancé contre l’avocat franco-espagnole , Juan Branco qui a pris par à la conférence de presse du pool d’avocats d’Ousmane Sonko,le gouvernement du Sénégal s’est exprimé sur son « entrée clandestin »à Dakar.
Ainsi ,selon le porte parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana,« Juan Branco , ne mérite pas d’être évoqué dans une conférence de presse du gouvernement du Sénégal.
« C’est un homme qui ne s’assume pas. Si vous avez le courage de défier un État de défier une nation, vous devez faire face et en subir les conséquences », a-t-il affirmé avant de déclarer que :« Le Sénégal n’est pas la caisse de résonance d’un avocat qui est en mal de reconnaissance dans son pays qui a peut-être des frustrations au niveau de son pays ».
Prenant la parole à son tour,le ministre des affaires étrangères Aïssata TALL Sall a indiqué que « Juan Branco a fait un double acte de lâcheté. Moi si je sais que dans un pays un mandat quelconque m’attend qu’il soit mandat d’amener, mandat de dépôt, qu’il soit mandat d’arrêt et que je décide d’y aller,je décide d’affronter le mandat. Mais comment il est venu ? Le simple fait de retracer la voie par laquelle il est entré déjà prouve à suffisance l’acte de lâcheté
Revenue sur son passage, Aïssata TALL Sall a souligné que les autorités gambiennes ont été alertées sur la situation :« Nous avons attiré l’attention des autorités gambiennes », a-t-elle confié.
AKD