HOTEL TERROU-BI,LE LICENCIEMENT DES 121 EMPLOYES CONFORME À LA LOI

Le collège des délégués rétablit la vérité au sujet du licenciement ‘’abusive’’ de 121 employés.
En réalité, une situation qui face à la pandémie été inévitable selon Cheikh Anta Goudiaby, Président du collège des délégués :’’
 »Tout a été fait dans le respect de leur droit, témoigne Cheikh Anta Goudiaby,même le collège des délégués a participer tout au long du processus’’,indiqué -t-il.

Ainsi , le plan de licenciement économique déroulé par la Direction face à la crise imposée par la pandémie ‘’ a touché 121 employés précisément dont 17% dee l’effectif du personnel.

A cet effet, le président du collège des délégués revient sur tout les détails liés au licenciement :

Après la fermeture du RESORT le 23 Mars 2020, il y’a eu une première signature avec les Délégués du Personnel d’un premier protocole de chômage technique selon les critères fixés par l’ordonnance n°01/2020 du 08 avril 2020 (maintien du salaire net à 70% du 14 mars au 1er Juillet 2020, maintien du versement du prêt Tabaski et un salaire minimum de 70 000 FCFA ; maintien des avantages sociaux).

A l’issue de la loi d’habilitation et de l’ordonnance précitée, la Direction Générale a signé avec les Délégués du Personnel un nouveau protocole d’accord de chômage technique couvrant la période de juillet à septembre 2020 inclus (maintien du salaire net de 50 % en juillet, puis 55 % en août et 60% en septembre avec un salaire minimum de 70 000 FCFA ; maintien des avantages sociaux et de l’intégralité des 9 navettes de transport du personnel).

Mieux sur ce dossier que d’autres qualifie de ‘’licenciement abusive’’ la Direction a fait d’énormes efforts ,a indiqué le Président du collège des délégués,en payant même les avantages telques :
. . L’ indemnité de préavis, selon la catégorie,
• de indemnité de licenciement,
• d’une indemnité compensatrice de congés,
• d’une indemnité spéciale payée par l’employeur et égale à un mois du salaire brut.
• d’une indemnité complémentaire (bonus) payée encore par l’employeur à la demande des Délégués et égale à un mois du salaire brut.

Toutefois,il convient de rappeler que, conformément aux dispositions des articles L.60 à L.64 du Code du Travail, des licenciements peuvent être effectués par un employeur, pour des raisons de difficultés économiques ou de réorganisation intérieure.

Le terroubi qui est un des grands employeurs du secteur de l’hotélerie au Sénégal a fortement subi les conséquences de la pandémie de la Covid-19 :’’ Avec une chiffre d’affaires (6,8 milliards) et le résultat net avant impôt estimé (-4,4 milliards) de l’entreprise à la fin de l’année 2020 ne permettent plus de maintenir en fonction l’intégralité des salariés du Terrou-Bi RESORT Dakar, au risque de mettre en péril la survie même de l’entreprise et donc l’emploi de tous les collaborateurs’’,s’est confié Cheikh Anta Goudiaby, Président du collège des délégués.

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