ECOFEST 2025/AMADOU BA: « le plus grand trésor de l’Afrique de l’Ouest n’est pas dans son sous-sol, il est dans son âme.

Du 30 novembre au 6 Décembre 2025,Dakar à vibré  aux rythmes du festival  ouest africain de la culture ECOFEST. La tenue de cette première édition 30 ans après la création d’ECOFEST a été un succès retentissant marqué par la vivacité de la créativité de la jeunesse africaine autour du thème: « Mutations et crises politiques en Afrique de l’Ouest : que peut faire la culture ? ». 

Séduit et rassuré par cette vivacité  prouvée des artistes ,le ministre Amadou Ba a placé à leur endroit:: « vous avez démontré que l’heure de l’Afrique n’a jamais cessé de sonner. C’est juste que, peut-être, trop peu de vos aînés y étaient attentifs, parce que nous étions parfois plus préoccupés à guetter l’horloge des autres.Vous, vous avez les yeux rivés sur l’horloge de l’Afrique. Et vous nous rappelez qu’elle sonne l’heure de la fierté, l’heure de la créativité, l’heure de la souveraineté ».

Sur ce ,il affirme:« Vous avez prouvé que la Culture n’est pas un simple divertissement. Elle est une force politique. Une force de résilience, de réconciliation et de refondation ». C’est pourquoi,il a plaidé à la valorisation de ce levier stratégique face aux divers problèmes que fait face notre espace commun à l’image des conflits,la pauvreté,l’immigration des jeunes….

Ainsi à travers ce festival,nous avons l’affirmation que nous:« notre région ouest-africaine n’est pas qu’un espace de circulation des personnes et des biens. Elle a été, et elle doit le demeurer, cette terre de grande humanité et de grande musicalité, là où tout mouvement, tout signe et toute trace font sens », a indiqué le ministre ,Amadou Ba qui a dans le même sillage déclaré qu’il « nous faut, avec cette jeunesse consciente et fière que vous êtes, retourner et retrouver cette sérénité-là. Et la culture nous y mène ».Egalement le ministre a invité nos  deux organisations régionales, la CEDEAO et l’UEMOA, « à se souvenir qu’une économie, avant d’être une affaire de chiffres, est avant tout une affaire d’humanisme portée par l’activité humaine. Et cette activité n’est pas forcément, ni uniquement, marchande ».Dans cette lancée il a laissé entendre que « le plus grand trésor de l’Afrique de l’Ouest n’est pas dans son sous-sol, il est dans son âme. Il est dans nos contes, nos épopées, nos savoir-faire ancestraux, nos sites historiques. C’est pourquoi nous devons nous méfier du « tout-économique ».

« Notre patrimoine ne survivra pas si nos États ne s’engagent pas à le protéger et à le subventionner substantiellement », a -il d’emblée évoque tout en précisant que : « sa mise en économie hâtive, sans discernement, pourrait lui être fatale.Donc,indique-t-il, « préservons nos trésors avant de chercher à les vendre. La Culture est l’héritage que nous laisserons, pas simplement une marchandise que nous vendrons »,déclare -t-il.

AGI

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