Relancer l’agenda démocratique du continent est une priorité incontestable face à ce nouvel ordre mondial qui se dessine .
Victime principale des conséquences de la révolution industrielle, du capitalisme ,l’Afrique doit profondément subir une grande mutation,une réforme profonde de sa « démocratie »afin d’assurer sa croissance économique malgré son poids démographique et un potentiel naturellement propice en ressources naturelles.
Pour ce faire,cela se passera par une profonde et active participation du continent africain dans l’orde mondial de gouvernance ,a défendu le professeur Achille Mbembe.
Elle doit être un acteur active à la construction de ce nouvel orde mondial »,a soutenu Achille Mbembe qui intervenait à la « Conférence démocratiser l’économie »organisée par la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie ,l’Agence Universitaire de la Francophonie,le Campus AFD et plusieurs universités partenaires comme l’UCAD,UGB,Nelson Mandela School of Public Governance…
L’étalon d’Achille d’un ordre nouvel mondial face à l’urgence de « repenser nos modèles économiques » au moment où le modéle capitaliste a fini de montrer ses limites doit s’adosser sur des « réformes de droits internationaux »,soutient -il.
C’est ,selon lui , l’option de défendre le droit de « cohabitation terrestre » qui unit tout les citoyens de la planète.
A travers cette « nouvelle conscience planétaire »qui répond à l’accès universel et inconditionnel aux moyens de substances,c’est tout naturellement assoir une « économie que nous gouvernons et non pas celui qui nous gouverne », a -t-il défendu.
Selon Fewine Sarr, oui!,il y’a urgence pour l’Afrique de repenser son modéle l’économique face à une économique qui n’assure pas la prospérité et le bien-être du plus grand nombre,une économie qui ne réduit pas les vulnérabilités ,qui ne donne pas de l’emploi ».
Face à cette « écho- mythe » qui en elle même constitue un blocage pour le développement de notre économie, il convient,dés lors d’« articuler des besoins et des ressources dans une histoire ,tout en puissant dans nos réalités africaines, a -t-il défendu.
AKD