Le vendredi 24 janvier 2025, la Cour pénale internationale ,CPI a officiellement ouvert l’année judiciaire.
L’ouverture a été marquée par une audience solennelle ponctuée par le discours de l’oratrice invitée, la Présidente de la Cour suprême des Pays-Bas, juge Dineke de Groot.
La cérémonie a été rehaussée par la présence de hauts responsables de la CPI et du Président de l’Association du Barreau près la CPI. Les juges de la CPI ainsi que la Présidente de l’Assemblée des États parties (AEP), l’Ambassadrice Päivi Kaukoranta, la Vice-présidente de l’AEP, l’Ambassadrice Margareta Kassangana, la Présidente des chambres spécialisées du Kosovo, juge Ekaterina Trendafilova, et des représentants du corps diplomatique, du pouvoir judiciaire, de la société civile ,des organisations internationales .
Dans son mot d’ouverture madame la Présidente de la Cour,la juge Tomoko Akane, a déclaré : « Il nous appartient désormais à tous, et en particulier aux États parties, d’agir. Ce qui nous attend est un test décisif de notre engagement collectif en faveur de la justice pénale internationale. Je suis fermement convaincue qu’en prenant ensemble des mesures déterminées, guidées par notre engagement indéfectible à lutter contre l’impunité des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale et les victimes de ces crimes, la Cour et l’état de droit au sein de la communauté internationale pourront en sortir plus forts et plus résilients que jamais. », signe-t-elle.
La Présidente de la Cour suprême des Pays-Bas, la juge Dineke de Groot, a quant à elle appesanti son discours sur les changements et les développements aux Pays-Bas en lien avec le mandat de la Cour pénale internationale .Sur ce ,elle a laissé entendre : « La coopération des autorités nationales avec la Cour pénale internationale est une responsabilité importante au vu de l’objectif commun de prévenir l’impunité des crimes internationaux. Les tribunaux nationaux et la CPI partagent les perspectives de solidarité, de pragmatisme et d’efficacité qui sont inhérentes au fonctionnement du Statut de Rome et encouragent à progresser vers la sécurité juridique en matière de réduction de l’impunité. »
AGI