Le nouveau ministre de l’éducation nationale Moustapha Mamba Guirassy a souligné ce jeudi 11 Avril 2024 à Diamniadio la nécessité d’une refondation profonde de notre système éducatif.
“Sans complexe et avec beaucoup de détermination et de courage, il nous faudra aller dans le sens d’une refondation et transformation du système éducatif” sénégalais, a-t-il soutenu en marge de sa prise de fonction.
“Il nous faut aller dans le sens d’une transformation profonde du système éducatif, il nous faut aller vers l’école du futur”, prône -t-il.
À travers ce secteur vital qui présage l’avenir d’une nation le nouveau ministre veut bâtir “des Sénégalais adossés à leurs valeurs, des patriotes avec en majorité un ancrage scientifique, socialement très engagés et très connectés aux enjeux du monde”, a-t-il déclaré.
“Il faut puiser dans nos valeurs sociales et culturelles afin de solidifier l’éducation aux valeurs fondamentales des enfants sénégalais, puisqu’il s’agira de former, dans un horizon temporel de 15 à 20 ans, le jeune Sénégalais que nous voulons pour ce pays”, a-t-il il précisé. Pour ce faire rappelle -t-il ,il est « important d’adosser la formation des jeunes Sénégalais au socle culturel sénégalais” tout en précisant que l’éducation “est au cœur de ce moteur de transformation”, dont “l’un des axes est l’économie basée sur l’intelligence artificielle qui va changer la nature des emplois, mais également nos rapports au monde, au système, aux équipements, entre autres”.
Le Sénégal doit donc se préparer à cette perspective, “comme les pays émergents, préparer aussi les jeunes à ce nouveau monde”, a-t-il dit, défendu devant son prédécesseur, Moussa Baldé.
Dans cette lancée ,il prône le dialogue au cœur des réformes visées:“Ce serait regrettable, triste et dommage, que parce qu’il y a passation de service, qu’il y ait interruption de dialogue, heureusement que vous avez marqué votre disponibilité pour nous accompagner”, a -t-il dit à son prédécesseur,Moussa Baldé.
Également, dans cette dynamique il a promis d’aller à la rencontre des anciens ministres de l’Éducation, car il ont tous “énormément de choses à partager” avec la nouvelle équipe, “pour aller vite parce que la demande est pressante et forte”, et “nous n’avons d’autre choix que de collaborer dans un Sénégal qui nous unit”, dit-il avant de souligné que ,“ si on a bien entendu, bien compris le cri de cœur des Sénégalais, ce pourquoi il y a eu ce changement de régime au-delà des personnes, il y a un contexte mondial, africain, sénégalais, des mouvements des fois très peu visibles qui sont en train de modifier de façon très profonde les exigences, les demandes, les besoins, les orientations des politiques publiques”, a -il indiqué.
IMS