Le chien possède quarante fois plus de récepteurs olfactifs que l’homme. Et ils sont les meilleurs amis, depuis la nuit des temps ou presque. «L’homme a compris depuis des millénaires que le chien est un allié. Les traces de premiers attelages de chiens de traîneaux remontent à 6 000 ans… Après, on s’est rendu compte qu’ils pouvaient protéger les troupeaux, secourir les personnes, détecter les drogues ou les explosifs. Au fil du temps, on est arrivé à une exploitation, au bon sens du terme, de l’olfaction canine. Et si on regarde aujourd’hui les domaines d’applications qui se développent, on est à peu près persuadé qu’on peut détecter de manière précoce une vingtaine de cancers.
Sur ce ,face à l’inéfficacité ou à l’insuffisance de testés, le Chien peut désormais tester les cas suspets au coronavirus.
C’est,ce que veut expérimenter la France avec l’appui de l’école vétérinaire l’Alfortville.
Ce fastidieux programme, face au COVID-19 est coordonné par Dominique Grandjean.
En effet,le but de ce programme, valider une méthode de détection olfactive du Covid-19, utilisable par qui le veut. « On pourrait ainsi envisager d’avoir des chiens dans les aéroports, dans les ports, dit Dominique Grandjean.
Dans les entreprises privées aussi, un patron peut vouloir un chien pour dépister son personnel, et les salariés, librement, iront se faire sniffer, ou pas, par le chien. » Une méthode plus efficace que la prise de température systématique. Les chiens, de fait, sont plus fiables que les tests PCR utilisés dans les laboratoires.« Le chien apprend vite, et comprend vite », souligne Dominique Grandjean.
Dominique Grandjean travaille pour les sapeurs-pompiers de Paris, et il y a quelques années, il s’est intéressé aux travaux d’une université de l’Alabama, aux Etats-Unis, qui avait utilisé des chiens pour détecter chez les bovins une maladie des muqueuses. Aujourd’hui, les chiens travaillent encore pour la science. « L’objectif pour nous n’est pas de remplacer les tests », précise t-il.
Une fois sa mission sur le Covid-19 accomplie, Dominique Grandjean va lancer avec l’hôpital de Créteil, en région parisienne, un programme de détection du cancer de la vessie et de la maladie de Parkinson. Au Liban, déjà, les chiens détectent « à 100% » le cancer du colon. Première espèce animale domestiquée, le chien est l’avenir de l’homme. Renaud l’avait chanté : « Dieu reconnaîtra les chiens ! »