Jeudi 10 Août,suite à un sommet à Abuja, les dirigeants de la CEDEAO ont annoncé le déploiement de la « force en attente » pour restituer l’ordre constitutionnel et rétablir le président déchu ,Mohamed Bazoum.
Le Cap-Vert, pays membre de la Communauté des États ouest-africains (CEDEAO) s’oppose à cette intervention militaire selon le président José Maria Neves
« Il est essentiel que nous travaillions tous en faveur du rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger, mais en aucune circonstance par le biais d’une intervention militaire ou d’un conflit armé à ce stade », a-t-il lancé sur l’île de Fogo, face à la presse nationale.
Sur ce poursuit -il :« Il nous faut mener des négociations intensives et résoudre ces problèmes par la voie diplomatique, car toute intervention militaire à ce stade ne ferait qu’aggraver la situation et transformerait la région en un territoire instable ».
« Il serait difficile pour le Cap-Vert de s’engager dans une telle force », a-t-il signé.
AGI