La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples,a exprimé ses inquiètes sur la crise socio-politique que traverse Sénégal marquée par une série de manifestations violentes et meurtrières suite à la conversation du leader du pastef ,Ousmane Sonko.
A travers ce communiqué affirme être « préoccupée par la mesure gouvernementale de restriction de l’accès aux réseaux sociaux, comme Facebook, WhatsApp ou Twitter, pour faire cesser « la diffusion de messages haineux et subversifs ».
« La Commission est également préoccupée par la restriction de mouvement imposée depuis le 28 mai 2023 à M Ousmane Sonko mis de force en résidence surveillée, sans aucun contact avec ses avocats dans l’attente du verdict de son procès pour viol rendu le jeudi 1er juin 2023 » , fait constater le communiqué.
Face à toute ses violations, la Commission a indiqué « les droits à la vie, à la liberté d’expression et l’accès à l’information, à la liberté de réunion et de manifestation ainsi qu’à la liberté de mouvement, sont des droits garantis par la Charte « africaine des droits de l’homme et des peuples (la Charte africaine), respectivement en ses articles 4, 9, 11 et 12 ».
Sur ce, la Commission exhorte les forces de sécurité au respect de tous les droits garantis par la Charte africaine et d’autres instruments pertinents et à éviter tout recours à la force létale dans le cadre du maintien de l’ordre public. La Commission encourage également les manifestants à exprimer leur désaccord dans le strict respect des lois et règlements du pays.Dans la même lancé ,elle l’Etat du Sénégal à prendre toutes les mesures nécessaires pour restaurer le calme et la stabilité.
BIP