AFRIQUE/INFRASTRUCTURES :L’ALGÉRIE ET L’ÉGYPTE PRÔNENT UN DYNAMISME DU PARTENARIAT PUBLIC PRIVÉ

Représentant de l’Algérie à la deuxième à la deuxième Conférence de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, le chef de gouvernement , Aïmene Benabderrahmane a plaidé en faveur « une intégration régionale et continentale, à travers les infrastructures physiques et numériques, pour faire face aux défis actuels et futurs qui cherchent à mettre le continent à l’écart » ,dit-il.
« Les infrastructures ont une importance capitale puisqu’elles permettent » au continent d' »accélérer la mise en œuvre de cet agenda 2063 de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Ainsi ,soutient-il : »L’amélioration des infrastructures est une priorité. L’intégration régionale et continentale est une condition sine qua non pour le développement de l’Afrique ».

« Nous devons coopérer avec les autres régions du continent pour les aider à résoudre leurs problèmes et à collaborer avec les pays asiatiques et européens pour tirer profit de leur expérience, en ce qui concerne le développement des infrastructures », a plaidé le chef du gouvernement algérien, Aïmene Benabderrahmane.
« Nous devons prendre des initiatives qui consolident nos capacités de mobilisation de fonds pour financer les infrastructures, de concert avec le secteur privé », a – t-il soutenu.
Pour lui si l’Afrique souhaite le développement des infrastructures, elle doit compter sur son secteur prive national : « le partenariat public-privé est l’unique moyen d’alléger les charges qui pèsent sur les épaules des États » en matière de construction d’infrastructures a-t-il souligné.

Les autorités algériennes ont pris des mesures législatives permettant aux entreprises du pays de coopérer avec celles de la Mauritanie pour bâtir ensemble des infrastructures, au profit des deux pays.C’est dans ce cadre que :

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C’est dans ce cadre qu’es aménagé la piste traversant le désert, entre le Mali, le Niger et l’Algérie, a-t-il indiqué.

Son homologue égyptien ,a fait le même plaidoyer, selon son Premier ministre, l’Egypte « est prête à partager son expertise puisque durant les huit dernières années, [le pays] a fait un bond considérable dans le domaine des infrastructures avec le partenariat public-privé ».

Dans son intervention, Mostapha Madboly a plaidé pour la création de « corridors économiques » devant permettre de « dérouler des projets de développement en tant que pilier important pour la mise en œuvre de l’agenda 2063 » de l’Union africaine, référence à des programmes et initiatives visant notamment à accélérer la croissance économique et le développement de l’Afrique.

L’Algérie, pays producteur de pétrole et de gaz, cherche à construire un pipeline reliant Alger à Lagos en passant par le Niger, a souligne le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane.

AKD

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