Attendus pour ouvrir une nouvelle page de leur histoire, les Bissau-guinéens face à leur destin.
Ce 24 Novembre plus de 700 000 électeurs sont attendus dans les urnes pour élire un nouveau président espérant ainsi tourner une page sombre de leur histoire.
Rendez -vous majeur, seront- ils à la hauteur, telle est la pertinence même de ce scrutin
Un scrutin miné par des échauffourées et d’accusations de fraudes du côté du camp du président sortant, Jose Mario Vaz largement battu dans son propre bureau de vote
vaz ,le president sortant
La Guinée-Bissau depuis son indépendance en 1974 a connu neuf coups d’État, ou tentatives de coups d’État,
Après le dernier putsch en 2012, l’élection de José Mario Vaz en 2014 marquait le retour à l’ordre constitutionnel.
Toutefois il faut souligner que son quinquennat n’a pas été sans heurts, les tensions entre lui et, le PAIGC, qui contrôle la majorité au parlement, sont fortes depuis 2015
En effet cette présidentielle de dimanche doit marquer une nouvelle étape dans la consolidation de l’Etat de droit les premières tendances attendues cette semaine n’excluent pas un second tour, la date du 29 décembre serait probablement retenue
Jose Mario Vaz premier Président démocratiquement élu de la Guinée Bissau fait face à 11 candidats dans cette course dont son rival, l’ancien premier ministre, Domingos Simoes Priera, Umaro Sissoco Embalo, à la tête d’une dissidence du PAIGC, le parti au pouvoir, Nuno Nabiam, battu au second tour en 2014, l’ex Premier ministre, Carlos Gomes Junior chassé par les militaires entre les deux tours alors qu’il était favori de l’élection de 2012,
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