Les sénateurs d’Alabama sont désormais contre l’avortement.
En effet dans le cadre de cette campagne nationale obligeant la Cour suprême des États-Unis à revenir sur le droit constitutionnel de 1973 qui a reconnu l’avortement ,le Mardi dernier, ils se sont prononcés favorables à l’interdiction quasi-totale de cette pratique .
Ainsi,le Sénat d’Alabama,face à la puissance d’organisations de défense des droits civiques,à l’image, ACLU ,National Organization for Women gagnera t-il le pari?
Pour ces organismes de défense des droits civiques,:c’est « inconstitutionnelle » ce que veut le Sénat car sa mise en application « renverrait les femmes de l’Etat aux jours noirs durant lesquels les parlementaires contrôlaient leur corps, leur santé et leur vie »,elles ont dénoncé.
Aujourd’hui,vu les orientations actuelles de la Cour suprême, ces partisans du droit à l’interruption volontaire de grossesse risquent d’ en sortir avec difficultés.
Le 14 mai 2019 le Sénat d’Alabama a adopté un projet de loi totalement contre l’interruption volontaire de grossesse.
Ainsi 46 ans après son adoption les restrictions contre l’avortement ne cessent de multiplier.
Pour ce, État par État, les dispositions spécifiques sont prises contribuant à circonscrire l’application dudit droit .
Pratiquement,rares ,sont les les États ( 16 sur 52 ) qui consacrent de l’argent public aux avortements .
Pire, ils sont 33, y compris le District de Columbia, siège du gouvernement fédéral, à tout simplement interdire l’appel aux fonds publics hors cas extrêmes : lorsque la vie de la mère est menacée et lorsque la grossesse résulte d’un viol ou d’inceste.
GY